Préparations définitives de pollens de référence.

Seconde partie


Dans la 1ère partie de cet exposé, figure la phrase suivante :

« Suite à l'information transmise par un ami, modérateur d’un forum de microscopie, nous nous sommes dirigé vers la méthode de WODEHOUSE (1935), qui nous paraît la plus simple, et que nous avons un peu adaptée à nos préférences, car nous n'aimons pas la glycérine gélatinée qui implique de devoir chauffer les lames.... »

Nous avons été amené à revoir notre position, car le heureux (ou malheureux) hasard a fait que nous avons beaucoup expérimenté sur des grains de pollen prélevés sur la Rose Trémière (Alcea rosea). Une conclusion trop hâtive, nous avait amené à déclarer que l’usage de l’alcool à 95° pour déshydrater les préparations était sans incidence sur les grains ; si c’est le cas effectivement pour la plante mentionnée ci-dessus, et nombre d’autres d’ailleurs, nous avons eu grand tort d’élever ce principe en règle générale. Chez certaines plantes, le sporoderme du grain de pollen est mince et souple et peut se déformer considérablement sous l’effet de la dessication (comme chez le maïs (Zea mays L .) par exemple).

Il faut savoir qu’un grain de pollen présente 2 parties essentielles : Par obligation (puisque eau et Baume du Canada ne font pas bon ménage…), nous avons donc dû nous tourner vers la glycérine gélatinée, comme milieu de montage !
Un rapide bricolage nous a permis de récupérer la plaque chauffante d’une ancienne cafetière électrique et nous voici paré pour explorer d’autres horizons.


modus operandi :